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Citations de Victor HUGO

Victor HUGO    (1802 - 1885)

 

Victor Hugo

Né le 26 février 1802 à Besançon et mort le 22 mai 1885 à Paris, Victor Hugo est un écrivain, dramaturge, poète et homme politique français. Il est considéré comme le plus important des auteurs romantiques de langue française.

Benjamin de trois garçons, il naît à Besançon (Doubs, Franche-Comté), où son père (général d'Empire) se trouve en garnison. Sa prime enfance est marquée par d'incessants déplacements, suivant les affectations paternelles, qui le mènent entre autres à Naples ou en Espagne. En 1813, il se fixe à Paris où sa mère s'installe après avoir quitté son mari pour un autre officier.

En 1819, il fonde avec ses frères, Abel et Eugène, une revue, "Le conservateur littéraire". Un temps attiré par les mathématiques, il embrasse résolument la carrière littéraire en 1821, lorsque paraît son recueil de poèmes "Odes". Il fréquente assidûment les cercles du romantisme naissant.

C'est avec "Cromwell" que l'auteur s'impose, en 1827. Ecrivain prolifique, il enchaîne avec "Notre-Dame de Paris" (roman, 1831), "Feuilles d'automne" (poésie, 1831), "Les Chants du crépuscule" (poésie, 1835), "Ruy Blas" (théâtre, 1838).

Le 12 octobre 1822, il épouse Adèle Foucher qui lui donnera cinq enfants : Léopold (né et mort en 1823), Léopoldine (1824-1843), Charles (1826-1871), François-Victor (1828-1873) et Adèle (1830-1915).

Séducteur en diable, Victor Hugo mène une vie privée extrêmement agitée et variée dont l'appétit vorace pour le beau sexe ne faiblira qu'avec l'extinction de ses jours.

Il entre à l'Académie française en 1841.

En 1843, l'aînée de ses filles meurt tragiquement par noyade accidentelle à l'âge de dix-neuf ans. Hugo en est profondément affecté et s'en ouvrira dans plusieurs poèmes des "Contemplations".

Elu député conservateur en 1848, il soutient Louis-Napoléon Bonaparte avant de le critiquer et de le contester vigoureusement après le coup d'Etat du 2 décembre 1851 et l'avènement du Second Empire.

Il choisit alors l'exil vers la Belgique, Jersey, Guernesey, de nouveau la Belgique et enfin le Luxembourg. Il rédige "Les Châtiments" (1853), "Les Contemplations" (1856), "La Légende des siècles" (1859) ou "Les Misérables" (1862) et, toujours marqué par la mort de Léopoldine et curieux du spiritisme, "Les Tables tournantes de Jersey".

Après la chute du Second Empire, il rentre en France en 1871. Autorité littéraire et morale, conscience politique de la Troisième République, il soutient le régime jusqu'à sa mort.

Il décède le 22 mai 1885. Conformément à sa volonté, c'est dans le « corbillard des pauvres » qu'a lieu la cérémonie. Le 1er juin, il est conduit au Panthéon. Trois millions de personnes lui rendent un dernier hommage.
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Ses citations

L'homme fort dit : je suis. Et il a raison. Il est. L'homme médiocre dit également : je suis. Et lui aussi a raison : il suit.

L'instinct, c'est l'âme à quatre pattes ; la pensée, c'est l'esprit debout.  (Tas de pierres)

Dans les temps anciens, il y avait des ânes que la rencontre d'un ange faisait parler. De nos jours, il y a des hommes que la rencontre d'un génie fait braire.

La populace ne peut faire que des émeutes. Pour faire une révolution, il faut un peuple. (Choses vues)

N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe.

Il y a des gens qui vous laissent tomber un pot de fleurs sur la tête d'un cinquième étage et qui vous disent : Je vous offre des roses.

Aimer, c'est la moitié de croire.

Certaines natures ne peuvent aimer d'un côté sans haïr de l'autre.

Les mots sont les passants mystérieux de l'âme.

Aimer un être, c'est le rendre transparent.

La vérité est comme le soleil. Elle fait tout voir et ne se laisse pas regarder.

La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées.  (Fragments)

L'agonie a ses ruades. En langue politique, cela s'appelle réaction.

C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas.

Quand on n'a plus d'honneur, on n'a plus de famille.  (Le Roi s'amuse)

Le rêve du héros, c'est d'être grand partout et petit chez son père.

Les grands éclats de rire sont des gouffres pour l'esprit.

Le chien a son sourire dans sa queue.

L'enfer est tout entier dans ce mot : solitude.

Le solitaire est un diminutif du sauvage, accepté par la civilisation.

Qu'est-ce que des amants ? Ce sont des nouveaux-nés.

Quand deux amants sont discrets, il se passe quelquefois presque huit jours avant que le public soit dans leur confidence.

Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme.

On résiste à l'invasion des armées, on ne résiste pas à l'invasion des idées.

Les guerres ont toutes sortes de prétextes, mais n'ont jamais qu'une cause : l'armée. Otez l'armée, vous ôtez la guerre.  (Actes et paroles)

La volonté trouve, la liberté choisit. Trouver et choisir, c'est penser.

La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l'homme libre.

L'avenir, fantôme aux mains vides,
Qui promet tout et qui n'a rien !

La haine, c'est l'hiver du coeur.

Là où le prêtre manque, que le philosophe vienne. (...) Le philosophe n'est autre que le prêtre en liberté.

La philosophie éclaire comme la lanterne sourde et ne jette de la lumière en avant qu'à la condition de faire de l'ombre derrière elle.

On ne se compose pas plus une sagesse en introduisant dans sa pensée les divers résidus de toutes les philosophies humaines qu'on ne se ferait une santé en avalant tous les fonds de bouteille d'une vieille pharmacie.

Grands hommes ! Voulez-vous avoir raison demain ? Mourez aujourd'hui.

Les brèches que l'athéisme fait à l'infini, ressemblent aux blessures qu'une bombe ferait à la mer. Tout se referme et continue.

Ayez pitié. Voyez des âmes dans les choses.

L'âme française est plus forte que l'esprit français, et Voltaire se brise à Jeanne d'Arc.  (Tas de pierres)

Le premier symptôme de l'amour vrai chez un jeune homme c'est la timidité, chez une jeune fille c'est la hardiesse.

La femme a une puissance singulière qui se compose de la réalité de la force et de l'apparence de la faiblesse.

La femme a ce génie particulier qui lui offre de comprendre l'homme mieux que l'homme ne se comprend.

L'espérance serait la plus grandes des forces humaines si le désespoir n'existait pas.

L'éclat de rire est la dernière ressource de la rage et du désespoir.

L'un des privilèges de la jeunesse, c'est d'avoir outre son âge, tous les âges.

Les grands artistes ont du hasard dans leur talent et du talent dans leur hasard.

Mieux vaut une conscience tranquille qu'une destinée prospère. J'aime mieux un bon sommeil qu'un bon lit.

La conscience de l'homme c'est la pensée de Dieu. (Les Châtiments)

Les sciences sont des fouilles faites dans Dieu.

Au fond, Dieu veut que l'homme désobéisse. Désobéir c'est chercher.

Dieu a fait deux dons à l'homme: l'espérance et l'ignorance. L'ignorance est le meilleur des deux.

L'âme, le coeur et l'esprit, c'est la trinité qui est dans l'unité de l'homme comme dans l'unité de Dieu.

L'oeil ne voit bien Dieu qu'à travers les larmes.

Lorsque nous cherchons Dieu, l'amour dit : par ici !

Toutes les religions ont raison au fond et tort dans la forme. Texte : Dieu. Traducteur, trahisseur. Une religion est un traducteur.  (Tas de pierres)

A quoi bon aggraver notre tort par la haine ?

La moitié d'un ami, c'est la moitié d'un traître.

Le théâtre doit faire de la pensée le pain de la foule.

La nuit, on pense mieux, la tête est moins pleine de bruit.

Ami est quelquefois un mot vide de sens, ennemi, jamais.

La prière est la soeur tremblante de l'amour.

L'homme a l'amour pour aile et pour joug le besoin.

La terre est au soleil ce que l'homme est à l'ange.

La douleur est un fruit : Dieu ne le fait pas croître
Sur la branche trop faible encore pour le porter.

L'argot c'est le verbe devenu forçat.

L'orgueil est en nous comme la forteresse du mal.  (Les Misérables)

Qui donne au pauvre prête à Dieu.

Le plus grand ennui c'est d'exister sans vivre.

Ce siècle est à la barre et je suis son témoin.

L'amour, panique de la raison,
Se communique par le frisson.

La dernière raison des rois, le boulet. La dernière raison des peuples, le pavé.

Réfléchis longuement avant de te faire applaudir par tes ennemis.

Les bêtises sont le contraire des femmes. Les plus vieilles sont les plus adorées.

Le peuple ? Un âne qui se cabre.  (Les Châtiments)

Il y a des gens qui ont une bibliothèque comme les eunuques ont un harem.

La suggestion consiste à faire dans l'esprit des autres une petite incision où l'on met une idée à soi.

Le bon sens est bourgeois et n'est pas citoyen.

Le sang se lave avec des larmes et non avec du sang.

Le bonheur est vide, le malheur est plein.

Mûrir, mourir ; c'est presque le même mot.

La musique, c'est du bruit qui pense.

Les méchants envient et haïssent ; c'est leur manière d'admirer.

Le calembour est la fiente de l'esprit qui vole.

Qu'est-ce que la mort à tout prendre ? Un mauvais moment, un péage, le passage de peu de chose à rien.

Pouvoir, vouloir, savoir, trois mots qui mènent le monde.

Cambronne à Waterloo a enterré le premier empire dans un mot où est né le second. //

02/03/2009
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